France imports strategic minerals from Russia and, to a lesser degree, from Ukraine.
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France imports a huge amount of strategic minerals from Russia and, to a lesser degree, from Ukraine. The halt in Russian deliveries poses a risk to key sectors of French industry.

French industry is preparing to suffer enormously from the consequences of the Ukrainian crisis, and more specifically from the sanctions that are isolating Russia. 

She will have to face a shortage of many minerals, some of which are critical for the tricolor industry. This puts certain sectors at risk, such as the production of aluminum which is very dependent on imports of alumina from Russia. "France is very dependent on its only supplier Rusal" , notes France Industrie in a note assessing the risks for French industry, which La Tribune has obtained. Thus, manufacturers only have three months of stock ahead of them.

If gas imports from Russia are moderate (17%) - i.e. less than 6% of energy imports - the surge in gas prices in Europe will have "a big impact" for gas-intensive industries (chemicals, fertilizers , glass, etc ...) as well as a "rebounding impact on European electricity prices" , estimates France Industrie . This will translate into a significant impact for electro-intensive industries (chemicals, aluminium, steel, cement, paper mills, sugar factories, starch factories, etc.) for the global semiconductor industry. Because Ukraine provides more than 70% of neon, an essential component for lasersused in chip manufacturing and consumed around the world and over 90% of the neon produced for the US semiconductor industry comes from Ukraine.

https://www.latribune.fr/economie/france...05192.html

Titanium, palladium, platinum, ruthenium, iridium, rhodium...
Significant risks hang over European aeronautics and shipbuilding due to the dependence on Russian titanium. Russia supplies around 40% of the ferro-titanium used in Europe. In particular, it is the leading supplier of titanium for the global aeronautics industry, whether for aircraft manufacturers, engine manufacturers or equipment manufacturers.

Les importations de métaux stratégiques comme le palladium, le platine, le ruthénium, l'iridium, du rhodium font peser également des risques sur l'industrie française. Ainsi, 34% des approvisionnements de l'industrie automobile (pots catalytiques) proviennent de Russie. Le taux de dépendance à la Russie est de 17% pour le platine et de 15% pour le ruthénium, l'iridium et le rhodium. Des métaux qui sont utilisés dans les catalyseurs automobiles, dans l'électronique, en bijouterie, et pour fabriquer des piles à combustible et des électrolyseurs d'hydrogène. Des industriels comme Symbio/Michelin, Hyvia, Stellantis, PowiDian, EODev, Alstöm/Helion, HDF, qui sont positionnées sur les piles à combustible, pourraient être impactés par la pénurie de ces métaux. L'Afrique du sud, qui reste le principal producteur de platinoïdes, à hauteur de 80 % du marché environ, pourrait subvenir aux besoins de l'industrie tricolore.

Les industriels français pourraient être également impactés par la baisse des importations de nickel, de cuivre et cobalt. La Russie est le troisième producteur mondial de nickel avec 250.000 tonnes en 2021 sur une production mondiale de 2,5 millions de tonnes environ. Les industriels français pourraient demander à Eramet d'augmenter ses cadences pour subvenir à leurs besoins. Des industriels comme McPhy ou le belge John Cockerill sont positionnés sur les électrolyseurs alcalins en France. Le nickel joue également un rôle important d'acier inoxydable dans les batteries. C'est également le cas pour l'approvisionnement du cuivre nécessaire aux électrolyseurs et piles à combustible et du cobalt pour les catalyseurs des électrolyseurs alcalins. La Russie est respectivement le septième producteur dans le monde en 2020 avec 850.000 tonnes de cuivre (sur 20 millions de tonnes environ) et deuxième producteur mondial de cobalt en 2019 avec 6.100 tonnes (sur 140.000 tonnes environ).

Enfin, les importations de caoutchouc synthétique et noirs de carbone venues de Russie et d'Ukraine, qui sont des zones d'approvisionnement non négligeables, pourraient avoir un impact pour les fabricants de pneumatiques.

Quels impacts sur l'exportation ?
La Russie pèse sur les exportations françaises. Notamment celles de matériels de transport (automobile, ferroviaire, aéronautique) et les produits chimiques, parfums et cosmétiques qui occupaient une place prépondérante, avec respectivement 24,3 % et 21,4 % du total exporté. Les vins (Champagne), spiritueux, le matériel agricole et les semences sont aussi largement exportés. En outre, les groupes industriels français implantés en Russie pourraient être également impactés par la crise ukrainienne : Michelin, Bel, Renault (Dacia et Lada), Bonduelle, Danone, Saint-Gobain, Safran, EDF, Schneider Electric, Orange, Total Energies (près de 20 % de sa production de gaz et de pétrole), Sanofi, Pernod Ricard, ainsi que Carrefour et Auchan. L'exposition de Renault est la plus grande, la Russie étant le second marché en volume after France. The Alliance holds around 35% market share in Russia in 2021.

In Ukraine, certain French industrial sectors are exposed in Ukraine, in particular the food industry (Bel, Lactalis, Bongrain), automotive (Renault and Peugeot have a 25% market share), as well as Sanofi, Schneider Electric, Air Liquide and SNEF (electrical engineering, climate engineering, nuclear, construction, telecoms). Ukraine is for example "a key country in terms of clinical trials for Sanofi" , observes France Industrie.
Michael Cabirol
Michael Cabirol
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